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Un départ autour du monde mouvementé pour Fabrice Amedeo

Fabrice Amedeo s’est élancé pour son deuxième Vendée dimanche 8 novembre. Retrouvez l’ensemble des actualités le concernant, chaque vendredi.

 

 

Première semaine / #1SEMAINEDUVDG
Tous les vendredis, retrouvez le résumé des aventures autour du monde de notre Navigateur Fabrice Amedeo.

Le grand départ au Sables d’Olonne

Dimanche dernier à 14h20, Fabrice Amedeo a pris le large pour deux à trois mois de course autour du monde. La flotte s’est lancée dans un vent de sud-est d’une dizaine de nœuds, sur mer plate, offrant un spectacle magnifique. Le skipper est parti serein et heureux, avant de rencontrer un problème technique de taille.

 

Fabrice Amedeo fait demi-tour en direction du port d’Olonna

Fabrice Amedeo a été forcé de faire demi-tour à cause d’un problème de hook (pièce d’accroche) de voile d’avant. Situé à 50 milles nautiques des côtes, c’est finalement au milieu de la nuit que Fabrice Amedeo est rentré au Sables pour réparer. Son équipe s’est mobilisée pour régler le problème, tout en respectant la bulle sanitaire. Au lever du soleil, les dégâts étaient plus importants qu’identifiés et ont nécessitaient une intervention plus longue que prévue. C’est avec l’aide des équipes concurrentes, que l’IMOCA a finalement pu reprendre le large. Une belle initiative qui prouve la force du collectif, et cela même dans un tour du monde en solitaire.

 

« Tout le monde me rappelle que Michel Desjoyeaux s’est arrêté 40 heures aux Sables d’Olonne et l’a emporté en 2008. »

 

Un second départ sous les encouragements des Sablais

Mardi 11 novembre à 22h15, l’IMOCA a quitté le ponton du Vendée Globe pour entamer la descente du chenal des Sables d’Olonne. Fabrice Amedeo et son équipe s’attendaient à un retour en course en toute discrétion mais c’était sans compter sur la ferveur des Sablais, venus l’acclamer en nombre le long des quais. Ils sont nombreux à avoir réservé leur heure de sortie autorisée pour faire de ce départ un moment exceptionnel. De quoi donner du baume au cœur au skipper qui a environ 450 milles à rattraper sur l’arrière de la flotte.

« On a besoin de l’énergie des gens pour partir autour du monde et là ça y est, je suis prêt ! Merci à tous ! »

 

Notre navigateur poursuit son chemin semé d’embûches

Hier, l’épisode météorologique qui était passé sur ses concurrents a mis à rude épreuve son bateau. Résultat des courses : la tige de vérin de pilote automatique qui tombe et un fil électrique arraché qui a mis hors service tout le réseau informatique : plus d’internet, plus de lien entre son ordinateur et l’électronique du bord. Ce matin, tout est réparé. 
Fabrice Amedeo confit qu’il n’est pas un grand bricoleur, mais en mer, il n’y a pas de plan B. 
« Échouer c’était rentrer au port et passer l’hiver au coin du feu. Alors j’ai réussi. »
Nous espérons que cet épisode de malchance est derrière lui et que la suite sera plus clémente pour notre navigateur, loin d’être pas épargné en ce début de Vendée Globe.

 

 

« Quand je me suis lancé sur mon premier tour du monde, Michel Desjoyeaux m’avait dit : « tu vas voir, le Vendée c’est une emmerde par jour ». Pour l’instant j’en suis plutôt à trois par jour ! »