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Doubles portraits de femmes ingénieures au sein d’Onet Technologies
Découvrez les portraits d’Audrey Alimi et Justine Estanislao, respectivement Directrice de l’Ingénierie et des Services aux réacteurs et Ingénieur projet.
Elles nous racontent leurs parcours et prodiguent des conseils aux jeunes femmes étudiantes qui, comme elles, souhaiteraient travailler dans l’ingénierie et le nucléaire.
- - Onet Technologies
3 questions à Audrey Alimi,
Directrice DISR (Direction Ingénierie et Services aux Réacteurs)
Qui êtes-vous et que faites-vous chez Onet Technologies ?
Après l’obtention d’un diplôme d’ingénieur à Centrale Marseille, je suis rentrée chez Comex Nucléaire, filiale d’Onet Technologies en tant qu’ingénieur projet il y a 17 ans. J’ai alors été en charge de choisir le premier logiciel de calcul, Systus, encore utilisé aujourd’hui, et d’effectuer les premiers recrutements de la Cellule Calcul dont j’ai pris la responsabilité en 2006.
Entre 2008 et 2017, j’occupe ensuite successivement les postes de responsable de ligne de produit, de responsable d’activité puis d’adjointe à la Direction des Systèmes Complexes (direction des projets) d’Onet Technologies.
Depuis le 1er septembre dernier, je suis Directrice de l’Ingénierie et des Services aux Réacteurs, direction qui regroupe le pilotage de projet, l’ingénierie et les interventions afin de mieux servir nos clients sur leurs projets d’amélioration, de maintenance et de construction des réacteurs.
A part cela, je suis mariée et maman d’un petit garçon qui vient d’avoir 6 ans.
Pourquoi avoir choisi les métiers de l’ingénierie et du nucléaire ?
Concevoir de nouveaux systèmes, s’adapter à de nouvelles réglementations, justifier ce qui parait injustifiable en développant de nouvelles méthodologies, relever chaque jour de nouveaux défis techniques et humains, c’est tout cela qui m’a poussé à opter pour l’ingénierie.
Mon stage de 2e année d’école au sein du département Maintenance d’EDF DIPDE sur le Remplacement des Générateurs de Vapeur m’a permis de mieux appréhender le nucléaire. Toutes les perspectives liées aux modifications du parc en exploitation, à sa maintenance, à son démantèlement mais aussi aux constructions neuves m’ont ensuite conforté dans mon choix de travailler dans ce secteur.
Osez, donnez le meilleur de vous-même, rien ne s’oppose à la réussite professionnelle au féminin dans l’industrie nucléaire.
Quels conseils donneriez-vous à des étudiantes pour faire ce métier (travailler dans le secteur) ?
Osez, donnez le meilleur de vous-même, rien ne s’oppose à la réussite professionnelle au féminin dans l’industrie nucléaire.
Par contre, ne brûlez pas les étapes et n’oubliez pas que les femmes et les hommes que vous rencontrerez tout au long de votre carrière sont une source de richesse sur laquelle il faut vous appuyer pour vous construire professionnellement.
Pour moi, le métier d’ingénieur est comme une boite à outil, avec une clé de 12, un tournevis, avec laquelle nous pouvons nous adapter à n’importe quelle situation.
3 questions à
Justine Estanislao,
Ingénieure d’études
Qui êtes-vous et que faites-vous chez Onet Technologies ?
Je suis responsable du suivi de fabrication sur le Projet EASU lot 1. Nous réalisons des échangeurs d’ultime secours pour les paliers 900 MWE des centrales EDF.
Pour résumer, j’organise la gestion de la surveillance de la fabrication de ces échangeurs chez notre chaudronnier. Et en parallèle, c’est assez récent, je m’occupe de la coordination entre l’ESPN Digital (Programme Switch d’EDF) et Onet Technologies.
Pourquoi avoir choisi les métiers de l’ingénierie et du nucléaire ?
J’ai à la base une formation d’ingénieur en génie mécanique. Pour moi, le métier d’ingénieur est comme une boite à outil, avec une clé de 12, un tournevis, avec laquelle nous pouvons nous adapter à n’importe quelle situation.
Ce métier permet d’ouvrir des portes dans tous les domaines (automobile, sidérurgie, aéronautique, nucléaire, agroalimentaire, etc…) ; mais également avec des fonctions différentes (R&D, avant-projet, développement, industrialisation, exploitation…) et pour des postes différents (ingénieur d’études, responsable de projet ou d’unité de production, chargé d’affaires, etc…).
C’est vraiment un métier pluridisciplinaire qui m’a permis de me développer sur le plan personnel, développer ma curiosité, mon esprit critique et d’initiative, mon autonomie, mon esprit d’équipe, ma méthode de travail, et de faire énormément de rencontres.
Concernant le secteur du nucléaire, je suis un petit peu tombée dedans par hasard. Il faut savoir qu’en France nous avons un des parcs nucléaires les plus grand au monde et que beaucoup d’industriels français dans ce secteur ont une envergure internationale. C’est un domaine porteur et à fort enjeux.
C’est également un secteur avec des projets passionnants et de grande envergure qui peut regrouper un certain nombre d’entreprises françaises et/ou étrangères.
Quels conseils donneriez-vous à des étudiantes pour faire ce métier (travailler dans le secteur) ?
N’hésitez pas à sortir de votre zone de confort car c’est un métier à challenges autant au niveau professionnel que personnel. Ce n’est pas un métier borné, au contraire, il y a un nombre incalculable de choses à faire dans le secteur du nucléaire.
Un des meilleurs moyens de savoir si ce métier peut vous correspondre c’est de réaliser des stages professionnels qui vous permettront d’appréhender le secteur et d’être immergé dans le déroulement d’un projet.